Culture

Bastien Vivès : Dernier week-end de janvier

Posté par Vincent 20 octobre 2022
Bastien Vivès : Dernier week-end de janvier
Bastien Vivès : Dernier week-end de janvier

Difficile de trouver une cohérence dans les oeuvres de Bastien Vivès, mais c’est probablement ce qui fait de cet auteur de BD un phénomène dans le paysage littéraire français. On a lu son dernier ouvrage, « dernier week-end de janvier », et on va vous dire ce qu’on en a pensé.

En effet, entre les BD complètement geek teintées de pop culture, les BD de cul franchement pornos, et parfois très polémiques comme « Petit Paul » qui est régulièrement pointé du doigt pour ses thématiques plus que limite, Bastien Vivès sort aussi parfois des histoires de gens, ou des histoires d’amour, qui n’ont rien de grandiloquentes, mais qui ont une saveur particulière, portées par son trait si particulier et délicat, et ses portraits de gens parfois très ordinaires.

Dans « Dernier week-end de janvier », on est clairement sur une histoire d’amour, tout simple, entre un auteur de BD pas très sexy et une lectrice, rencontrée sur son stand de dédicaces. Les deux protagonistes se tournent autour, et on comprend rapidement que le trouble de l’auteur de BD moustachu est le sujet unique de ce livre.

Qu’en a t’on pensé ?

Et bien ça n’est pas l’oeuvre la plus palpitante ni la plus accessible de Bastien Vivès, mais elle pourra vous parler ou vous plaire dans quelques cas :

Le premier si c’est vous êtes un grand fan de « Lost in Translation », alors on peut dire que là, on est sur une sorte de remake (peut-être même de plagiat) en BD, sauf que l’histoire se passe à Angoulème, et pas à Tokyo.

Si vous êtes un habitué des festivals BD, alors vous pourrez aussi être touché, surtout si vous êtes dans le milieu de l’édition ou vous même auteur, car l’ambiance du festival y est étrangement bien retranscrite. Mais pour le coup ceci ne concerne pas grand monde, et n’est pas d’un intérêt flamboyant.

L’autre cas, si c’est vous êtes un amoureux inconditionnel de Bastien Vivès, alors dans ce cas là vous pouvez y aller les yeux fermés.

Si vous n’entrez dans aucune de ces cases, ça risque d’être un peu plus difficile. Ou alors on vous conseillera plutôt de vous intéresser à d’autres oeuvres de l’auteur pour commencer, comme par exemple Polina.

« Dernier week-end de janvier » est sorti chez Casterman, et est aussi disponible numériquement.

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