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Portrait – EJP Electrique, contrat musical assuré !

Posté par Ju le Zébu 26 décembre 2018

Amateurs et amatrices de bons sons, si vous ne les connaissez pas encore, vous devriez apprécier le groove de ces trois globe-trotteurs qui se sont retrouvés en Deux-Sèvres et qui depuis un peu plus d’un an composent et interprètent ensemble sous le nom d’EJP Electrique. Ça va taper du pied et claquer des doigts !

Berthine : Salut les gars ! Pourriez-vous vous présenter à nos lecteur.rice.s ?

EJP Electrique : Salut Julia et lecteur.rice.s de Bertine ! Notre groupe, EJP Electrique, est un trio composé de deux guitaristes chanteurs (Arthur et Basile) et d’un batteur (Théo). On a chacun commencé la musique de notre côté il y a quelques années avant de se rencontrer musicalement en octobre 2017. « Arthur et moi sommes cousins et je connais Théo depuis le lycée » Nous dit Basile. Et il se trouve qu’après des études différentes, avortées pour des voyages, ou terminées sans donner suite, on s’est tous retrouvé à être de retour en Deux-Sèvres. On avait tous les trois eu des petits groupes de lycée et comme l’envie de jouer était toujours présente on s’est donné rendez-vous une première après midi puis une deuxième, le courant musical est passé et le projet était lancé !

B:  Et d’abord, c’est quoi ce nom « EJP Électrique » ?

EJP : Quand on a commencé les répètes en automne dernier chez les parents de Basile, une petite lumière rouge s’allumait de temps en temps dans la cage d’escalier. C’était un témoin pour nous dire que nous étions en EJP. En fait c’est un ancien contrat EDF qui consiste à payer un peu moins cher durant toute l’année, sauf durant trente jours pendant lesquels le prix de la conso électrique est multiplié, donc faut faire attention ces jours-là ! Lorsqu’on a dû trouver un nom pour notre premier concert on a pensé à cette lumière rouge qui nous avait accompagné au début.

B : S’il fallait mettre des étiquettes sur votre musique (oui même si les étiquettes, c’est nul, mais mettons qu’on vous cherche un de ces quatre dans les bacs de la Fnac), vous mettriez lesquelles ? Quelles sont vos influences musicales ?

EJP : Ah, là tu touches un point critique ! Chaque morceau qu’on a écrit jusque ici s’inscrit dans des styles différents. Comme on aime pas mal de genres on ne se prive pas pour étendre nos horizons ! On a bien galéré à donner une réponse à cette fameuse question et dernièrement on a trouvé « pop jazzy aux influences multiculturelles ». Peut-être que ça marche bien !

Certains morceaux sont clairement influencés par le jazz éthiopien et la musique latine, d’autres par des artistes plus contemporains comme Benjamin Clementine, François and the atlas mountain, Seu Jorge.

B: Comment naît une compo chez vous ? Travail d’équipe, proposition individuelle ?

EJP : On a pas de méthode particulière à vrai dire. Quelques fois l’un de nous arrive avec une idée et on essaye de faire quelque chose avec, d’autres fois c’est au cours d’une jam (= improvisation musicale) qu’on trouve une grille ou une énergie qui nous plaît bien. Bien sûr tout n’est pas bon à prendre mais de temps en temps certains grooves ou riff qu’on avait laissé de côté refont surface et trouvent leur place dans de nouvelles compo.

B: Vous répétez très régulièrement ? Comment se déroule une répet’ d’EJP ?

EJPAu début on était sur la base d’une répét’semaine, mais maintenant on travail davantage. Depuis cette année, comme on a tous les trois décidés de se concentrer sur ce projet, on se donne le maximum de temps ! En ce qui concerne le contenu, on a souvent tendance à faire des filages avant les concerts. Le reste du temps on compose ou bien on essaye d’améliorer les sons existants, sans oublier de faire une ou deux poses café bien sûr!

B : Avant un concert, vous avez des petits trucs ou des petits tocs ?

EJP : Pas spécialement, en fait tout devient prétexte pour se chauffer : petits sauts, cris et même quelques jongles avec un ballon. Après il y a des trucs qui mettent en confiance, « jouer pied nu par exemple », ajoute Basile.

B: Quel est votre sandwich préféré ?

EJP : Ah là on parle !! On a essayé d’évaluer toutes les possibilités de sandwich mais il n’en reste qu’une seule véritable pour tous les trois : le bon vieux kébab des familles, sauce algérienne à l’intérieur et blanche algérienne pour aller avec les frites.

BVous venez de sortir une vidéo live « Château rouge » et nous sommes bien content.e.s de partager ça avec vous. Vous pouvez en dire deux mots ?

EJP : Oui on est super contents de cette live session ! C’est suite à une discussion avec notre pote Élise Herault, qui bosse dans le montage vidéo, que nous est venue cette idée de mettre en image nos deux dernières compositions. Nous avons profité du beau temps, descendu tous les instruments dans le jardin et tout était prêt pour lancer le rec ! D’ailleurs on aimerait dire un grand merci à Élise et à Benjamin Gomez Texeira pour la réalisation de cette vidéo !

B : De quoi rêvez-vous pour la suite ? Ou en plus terre à terre, quels sont vos projets ?

EJP : Pour cette année on aimerait surtout pouvoir jouer sur plein de scènes différentes dans l’ouest de la France. On espère progresser grâce à ça et emmagasiner de l’expérience, pour pouvoir à la fois profiter encore plus tous les trois et partager un maximum de plaisir avec le public.

Pour les rêves on prendra le temps d’y penser plus tard, aller on peut dire la scène principale des Vieilles Charrues un jour ahah !

Ne manquez pas les prochains concerts d’EJP Electrique :

-La Minute Blonde de St Jean de Thouars le 18 janvier

-La Tessonière le 26 janvier dans le cadre d’une soirée associative

-Le Férailleur de Nantes le 14 ou 16 février dans le cadre de la 2ème étape du tremplin Emerganza

-Le Baratin de Parthenay le 2 mars dans la soirée

-Le T’es Rock Coco d’Angers le 29 mars avec Mateo Falcon et Victor Vercetti en 1ère et 3ème partie

En attendant, retrouvez les sons d’EJP Electrique sur :

Le facebook d’EJP

La Playlist d’EJP sur youtube

Le soundcloud du groupe

Contacts du goupe :

Mail : ejp.electrique@gmail.com

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