Derrière ce drôle de nom, qui n’est pas un mot-valise qui figurerait une chèvre feuillue, se cache l’une de mes senteur préférée. Le chèvrefeuille est très odorant et son parfum est spécifique mais sans rien de l’écœurement que peuvent procurer certains parfums (son nom anglais est d’ailleurs « Honeysuckle”, et il est vrai qu’il y a quelque chose d’un peu mielleux dans son odeur). Lors de balades ou flâneries au clair de lune, il est possible de croiser soudain cette odeur si embaumente. En effet, le chèvrefeuille exhale son odeur au plus fort la nuit principalement car se sont surtout des insectes nocturnes qui se nourrissent du nectar de ses fleurs.
Le chèvrefeuille est une liane de la famille des caprifoliacés. Il se présente donc sous forme de plante grimpante qui se développe très (très) bien jusqu’à former parfois de grands buissons. De nombreuses espèces de chèvrefeuille sont autochtones de l’hémisphère nord. On les trouve généralement en lisère de forêt ou dans les haies. La plante est cependant assez populaire en culture également et on la trouve donc souvent dans les jardins ou les espaces verts.
Les fleurs sont le plus souvent blanches. A maturité, elles jaunissent un peu. Leur forme est assez rigolote. On dirait en effet, qu’elles possèdent une petite houppette alors que les étamines ( quatre à cinq) semblent bondir gaiement.
Les feuilles du chèvrefeuille sont caducs, c’est-à-dire qu’elles tombent à la saison froide laissant derrière elles un enchevêtrement compliqué de tiges nues !
Attention aux baies rondes qui apparaissent sur la plante à la fin de l’été car elles sont légèrement toxiques !
Le chèvrefeuille aurait cependant quelques vertus thérapeutiques, à savoir contre les troubles digestifs ou bien antibactérienne ou antivirale (état grippaux). Mieux vaut savoir cependant exactement quelle partie utiliser et dans quelle proportion avant d’aller jouer aux herboristes amateurs !