Culture

Le Mal n’existe pas, le dernier film de Ryusuke Hamaguchi

Posté par Alice 8 avril 2024
Le mal n'existe pas, du réalisateur Ryusuke Hamagochi
Le dernier film du réalisateur Japonais déjà récompensé à la Mostra de Venise

Le Mal n’existe pas, bientôt à Cannes ? Le dernier film de Ryusuke Hamaguchi (multi récompensé à Cannes et aux Oscars en 2022 pour son précédent film) nous parle d’une subtile fable écologique, poétique et politique. « Le mal n’existe pas » à déjà été récompensé cette année à la Mostra de Venise par un lion d’argent et le grand prix du jury.

Le Pitch éco friendly, bientôt à Cannes ?

Le Pitch tint à peu près ce langage : Takumi et sa fille Hana vivent dans le village de Mizubiki, près de Tokyo. Comme leurs aînés avant eux, ils mènent une vie modeste en harmonie avec leur environnement. Le projet de construction d’un camping glamour dans le parc naturel voisin, offrant aux citadins une échappatoire tout confort vers la nature, va mettre en danger l’équilibre écologique du site et affecter profondément la vie de Takumi et des villageois.

Une photo incroyable

Si le Pitch semble séduire le cinéma mondial, la qualité des paysages japonais est à souligner. Source de l’idée de base, elle saura vous faire voyager rapidement dans les contrées japonaises

Un projet à 4 mains

Suite au succès retentissant de leur collaboration sur « Drive my Car », la compositrice Eiko Ishibashi et le réalisateur Ryūsuke Hamaguchi ont uni à nouveau leurs talents pour deux nouvelles entreprises artistiques. Le premier, intitulé « Gift », consiste en un concert live d’Ishibashi, accompagné de la projection d’images muettes réalisées par Hamaguchi. Quant au second projet, baptisé « Le Mal n’existe pas », il constitue l’origine des images utilisées dans « Gift », avec Ishibashi ayant également composé la bande originale du long métrage.

Le réalisateur, confronté à l’absence de dialogues dans « Le Mal n’existe pas », a d’abord éprouvé des difficultés à définir une direction pour le projet. Cependant, il s’est rapidement investi pleinement dans cette entreprise, appréciant la liberté offerte par ce dispositif artistique : « C’était une expérience de grande liberté dans la réalisation qui m’a complètement vivifié. En visionnant les images, j’ai eu l’impression d’avoir saisi une interaction singulière entre les humains et la nature, et d’avoir assez de matière pour un film de cinéma, indépendant du concert, qui serait lui aussi accompagné par la si belle musique d’Eiko Ishibashi. »

À l’issue du processus créatif, les deux projets ne racontent pas exactement la même histoire : « Nous sommes partis des mêmes rushes, mais les deux montages n’ont retenu ni les mêmes prises, ni les mêmes plans. […] C’est un peu comme un petit multivers. […] Mais je suis convaincu que les deux projets s’inspirent mutuellement et qu’ils enrichissent l’expérience du public.

On l’attend et on croise les doigts pour le réalisateur Japonais pour Cannes 2024. En attendant il sortira dans toutes les salles le 10 avril 2024.

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