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De l’importance de penser à soi plutôt qu’à ses études

Posté par Marie 16 février 2018

Que vous soyez en 6ème, en Terminale, à la fac, en prépa ou dans le monde pro, vous le savez : parfois, dans la vie, il faut se coller à son bureau et se mettre à travailler. Cette dissertation ne s’écrira pas seule, cet exercice de maths ne se résoudra pas sans votre aide, et malheureusement aucune technologie humaine n’a encore été développée pour faire rentrer le vocabulaire d’anglais sans révisions.

Toutes ces informations supplémentaires, qui ne relèvent pas de l’inné ou de la survie (donc tout ce qui dépasse marcher, manger, communiquer…) sont dites connaissances secondaires. Le nom est plutôt explicite ; si ces connaissances sont secondaires, alors leur intégration n’est pas mise sur le premier plan par notre cerveau, qui a donc plus de mal à les assimiler que les connaissances dites primaires. Autrement dit : apprendre ses tables de multiplication, des déclinaisons latines, ou la méthodologie d’un commentaire de texte n’est pas une tâche facile. Elle nécessite une bonne disponibilité cérébrale, un environnement propice à l’apprentissage, et des méthodes pédagogiques adaptées.

Une fois les études primaires et secondaires terminées, certain.e.s choisissent de poursuivre leur parcours et d’aller en prépa, à la fac… Ce choix, bien que motivé en partie par un conditionnement social, relève tout de même beaucoup d’un choix personnel. Choix du sujet, choix du lieu, et surtout, choix du rythme. Parce que oui, un rythme prépa et un rythme fac ne se ressemblent pas ! (Cela ne veut pas dire que l’un est meilleur que l’autre bien entendu). Mais, dans ce nid d’abeille, il y a une chose que l’on a tendance à oublier : soi. Paradoxal, n’est-ce-pas ?

Penser à soi, ça ne veut pas dire être paresseu.x.se. Car parfois, ce qu’on préfère, c’est aller en cours ou passer des heures à bosser. Mais si le cerveau n’est plus disponible, si la motivation et le goût ne sont plus là, les connaissances secondaires ne rentreront pas ! D’où l’importance de savoir souffler un coup, de prendre du recul, et de s’autoriser des « pauses ». Que ce soit une heure de plus au lit le matin quitte à rater un cours, ou une journée au chaud à lézarder et laisser le temps nous filer entre les doigts, mettre son bien être sur le premier plan est primordial pour un meilleur travail. Mais pas que ! Car, et je ne le répéterai jamais assez, il faut également penser à sa santé mentale avant toute chose. Marquer un temps de pause n’est donc pas négligeable.

En fait, votre cerveau est comme un vieil ordinateur : plus vous lui en demandez, plus il va chauffer. Au fur et à mesure que la température augmentera, il va se mettre à souffler de plus en plus fort, à vous brûler les doigts ; les logiciels ne s’ouvriront plus et les vidéos s’arrêteront brusquement. Heureusement, il existe une solution : l’éteindre un petit instant ! Laissez-le reprendre son souffle avant de relancer la machine.

Cette injonction à travailler, à aller à tous les cours et à bien faire tous ses devoirs s’enracine dans l’esprit des enfants dès leur petite enfance, et les poursuit jusqu’à loin voire très loin dans leurs vies. Et si on voyait la vie en plus grand, et on regardait notre bien-être avant tout ? Etudiants, étudiantes, je vous en conjure : prenez le temps de sécher les cours une fois de temps en temps ; vous verrez, ça fait du bien ! Et si vraiment ça ne va pas, pourquoi pas changer de voie ou prendre une année pour vous recentrer ?

 

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